Familles
comtoises
Avant
propos généalogique :
Intéressé
par les origines généalogiques de notre famille de Crécy, j’ai eu
la possibilité d’acquérir dans les années 60 le remarquable ouvrage
ronéotypé du général de Mesmay sur les vieilles familles
franc-comtoises ainsi que les compléments dus au chanoine Pidoux de La
Maduère sur les familles du Parlement de Dôle et d’autres familles
franc-comtoises subsistantes.
Originaires
de la Bourgogne ducale (Crecey sur Tille est au
nord de Dijon), les Crécy ont contracté de nombreuses alliances
comtoises dès le XIIIème siècle ; des mariages picards(Agathe de
Lizac au XVème siècle et Alexandrine du Bois de Bours au XVIIIème siècle)
et franciliens (Victoire Aimée de Mornay au XVIIIème ) n’ont pas empêché
notre branche, la seule subsistante, de se savoir franc-comtoise et un
dernier mariage Jouffroy Gonsans nous a , au début du XIXème siècle,
de nouveau alliés à l’une des plus anciennes familles comtoises .
Remontant
différentes filiations jusqu’à l’époque des Croisades, j’ai
constaté qu’on pouvait souvent retrouver le même personnage :
c’est ainsi qu’il a été possible de reconstituer 112 manières
dont un personnage du XIXème siècle, Raoul de Crécy, né en 1818
descendait d’un même personnage, Aymon Ier de Faucogney qui était
croisé 700 ans plus tôt en 1118.
Les 112 filiations à peu près complètes sont présentées
ci-dessous ; elles comportent assez rarement des points
d’interrogation lorsqu’il manque le nom d’une épouse dans la
transmission d’une lignée mâle .
Les filiations sont divisées
en 6 branches (de A à F) selon le tableau présenté des 4 premières générations
issues d’Aymon de Faucogney. Notons qu’à cette époque les branches
cadettes prenaient souvent le nom de la terre qui leur était affectée
en apanage et qui pouvait être celui de leur mère : le fils cadet
d’Aymon III de Faucogney ainsi que ses deux sœurs se sont appelées
« de Villersexel » qui était le nom de leur mère . De même,
Joffroy, le cadet de Jean de Faucogney et ses descendants ont pris le
nom de « Saint Loup » . Il en va ainsi du nom « d’Oiselay »
qui fut celui d’une branche cadette de la famille des premiers ducs de
Bourgogne.
Dans la première filiation de
chaque branche sont indiquées les points d’insertion et les références
des nouvelles filiations issues de la même branche et ainsi de suite.
20 filiations de la branche A(Jean de Faucogneyx Héluyse de
Joinille), 12 de la branche B(Aymon de Faucogneyx Isabelle de Mailly), 6
de la branche C(Elisabeth de Faucogney Villersexel x Hugues de
Rougemont), 39 de la branche D( Clémence de Faucogney Villersexel x
Etienne d’Oiselay), 4 de
la branche E ( Agnès
de Faucogney x Guillaume de Seveuse)
et 31 de la branche F(Gislebert de Faucogney x Sybille) composent
bien les 112 filiations annoncées entre Aymon I de Faucogney et Raoul
deCrécy.
Dans la présentation des filiations lorsqu’un fils succède
aux parents le lien d’une ligne à l’autre est un trait vertical
« I » lorsque c’est une fille le lien est un trait
oblique « \ ».
A la fin de certaines lignes
il est indiqué entre parenthèses le nombre de générations depuis
Aymon Ier de Faucogney par deux chiffres le premier les successions par
des fils , le second par les filles.
Pour la dernière ligne, celle
de Raoul de Crécy le total de ces deux chiffres donne le nombre de générations
qui le séparent d’Aymon Ier : ce nombre va de 21 à 29 avec une
moyenne voisine de 25 pour 700 ans soit de 28 ans par générations.
Dans
une deuxième partie nous donnons le peu que nous savons sur chacune des
familles dont les noms interviennent dans nos filiations.
112 filiations comportant donc
chacune en moyenne 25 lignes et normalement un nom de famille nouveau à
chaque ligne, ce devrait être 2800 noms de famille à dénombrer !
Mais le milieu aristocratique franc-comtois était très fermé et,
malgré les apports des provinces voisines , Suisse , Savoie, Alsace,
Lorraine, Bourgogne ducale, Picardie, Flandre , nous n’avons eu besoin
d’énumérer que moins de 200 noms classées
par ordre alphabétique en donnant sur chacun d’eux ce que nous
en savons dans une notice malheureusement souvent trop brève .
Au
début de chaque notice nous donnons d’abord en italiques les références
aux filiations dans laquelle ou lesquelles elles interviennent. Dans le
texte de chaque notice nous affecterons d’une astérisque ( * ) le prénom
des personnages dont nous sommes sûrs que les Crécy descendent.
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